Laura, de la passion des chiens à la Laponie suédoise

De la Nouvelle-Calédonie à la Laponie suédoise, c’est l’appel de la liberté et des grands espaces qui a toujours guidé la vie de Laura. Une vie faite de rencontres, d’émotions et d’animaux qui petit à petit l’ont mené dans les espaces du Grand Nord. Aujourd’hui, Laura transmet sa passion des chiens à travers des voyages en chiens de traineau au sein de l’équipe de Flarken Adventure qu’elle a rejoint en Janvier 2019.

Les chiens et la liberté dans la peau

Une enfance en Nouvelle-Calédonie

Laura est née et a grandi en Nouvelle-Calédonie. De son enfance, elle se souvient toujours avoir aimé les animaux. Elle embête ses parents pour avoir un dauphin, un orque, un ours, un éléphant, etc…Ce dont elle se souvient avec force : « Je ne me suis jamais sentie « enfant », et je détestais que les gens me traitent comme telle. C’était comme si j’étouffais, comme si j’étais une adulte coincée dans un corps d’enfant en attendant que ce corps grandisse…Je ne rêvais que d’une chose : prendre mon envol et devenir autonome. J’ai attendu mes 18 ans avec impatience. »

Laura et un kangourou en Australie
Toute petite et déjà les animaux la fascinent

La première chienne de Laura

Laura a un autre rêve : avoir un labrador beige. Tous les jours, elle regarde les annonces dans les journaux pour voir s’il n’y a pas de chiot Labrador à vendre à Nouméa. Après 1 an ou deux, sa mère accepte enfin qu’on aille voir, « juste voir », des labradors de 2 mois dans une animalerie. « Nous sommes rentrées avec une belle petite femelle que j’ai nommé Scully. Comme tous les labradors, elle est extrêmement gentille, énergétique, joueuse, intelligente et elle fait pleins de bêtises. J’ai 11 ans et elle fait partie de ma vie pendant 13 ans ». Au gré de ces voyages, Laura rentre en Nouvelle-Calédonie régulièrement pour la voir.

Un Labrador se baignant en rivière en Nouvelle-Calédonie
Scully, lors d’une des innombrables sorties à la rivière

Le début de la liberté à travers le sport et les voyages

Laura est une élève sérieuse, elle aime apprendre. Elle fait de nombreuses activités extra-scolaires. Et puis un jour, sa mère les inscrit, son frère et elle, au tennis de table. Laura a trouvé son sport. Désormais, sa vie s’organise autour de cette discipline. Elle a des entrainements tous les jours après les cours et les voyages commencent avec des championnats en Nouvelle Zélande, des compétitions en Océanie et dans le Pacifique, ou encore les championnats du monde cadet à Madère.

Raquette et balle de tennis de table
Le tennis de table, sa première passion

D’un sport étude en France…

Lors d’un stage à Nouméa, elle est repérée et on lui propose un sport-étude en France. Avec une soif d’aventures et un besoin de vivre une expérience nouvelle, Laura part pour la métropole. Elle a 13 ans. Comme tout sport études, c’est intense et les week-end sont consacrés aux déplacements pour des compétitions régionales ou nationales. Sauf que voilà, Laura déteste la compétition…Après 1 an et demi, Laura décide d’arrêter et de rentrer à Nouméa pour profiter d’une adolescence « normale ». Le fait de partir si jeune lui a donné une grande force, psychologique et émotionnelle qui lui a servi et lui sert encore dans la vie. La force de tenir seule dans les moments difficiles, dans les échecs, la force de se battre. Laura a grandi, muri, et enfin connu l’indépendance et l’autonomie qu’elle attend tant.

Ma Lin aux championnats du monde de tennis de table en 2005
Avec Ma Lin, un grand joueur chinois aux championnats du monde par équipe, Allemagne 2005

À l’Australie

Le bac en poche, c’est naturellement que Laura poursuit ses études et son indépendance en Australie. Laura s’installe à Brisbane où elle fait une double licence en Journalisme et Psychologie/Anthologie. L’Australie est un pays multiculturel où elle rencontre des personnes d’horizons totalement différents. Cela l’encourage à mettre de côté les préjugés qu’elle peut avoir sur certaines cultures et à accepter toutes pratiques et croyances sans jugement. Elle y gagne une grande ouverture d’esprit. Elle travaille aussi afin d’économiser pour assouvir sa nouvelle passion : les voyages.

Une plage de Wollongong en Australie
Sur une plage de Wollongong en Australie

L’appel des voyages

Des premiers voyages

Sac au dos, Laura découvre l’Asie du sud-est – Thaïlande, Laos, Vietnam et Cambodge – pendant 2 mois. Il y a ensuite eu la Colombie, le Pérou, Bali et la Nouvelle-Zélande. Laura adore découvrir des cultures différentes, voir des paysages magnifiques, échanger avec des personnes uniques, etc. Mais en rentrant de chaque voyage, Laura ressent toujours comme un vide. Comme si malgré avoir échangé avec les locaux, visiter des lieux uniques et randonner dans des endroits magnifiques, son expérience des lieux n’est que superficielle. Alors, elle décide de faire du volontariat et de contribuer d’une manière ou d’une autre à un projet.

Lac Tekapo en Nouvelle Zelande
Lac Tekapo en Nouvelle-Zélande

À des voyages plus actifs

La jungle et les pumas


C’est en Bolivie dans la jungle amazonienne que Laura fait du bénévolat pour la première fois dans un refuge pour pumas. Laura adore vivre dans la jungle, sans eau courante ni électricité, au rythme de la nature et des pumas.
L’association s’appelle Inti Wara Yassi. Elle récupère beaucoup de pumas souvent achetés bébés en tant qu’animal de compagnie et donnés au parc une fois adultes par les propriétaires dépassés, qui se rendent compte que c’est un animal sauvage, (très fort et très rapide) et non un petit chat de canapé. Les tâches quotidiennes consistent à sortir chaque puma pour sa balade matinale, les nourrir et nettoyer les enclos l’après-midi, ainsi que jouer / passer du temps avec les félins. Chaque puma a son caractère propre (parfois bien trempé !), et compte tenu de leur passé souvent traumatique, il faut s’adapter et adopter les comportements qui les tranquillisent.

Un puma au parc Inti Warra Yassi en Bolivie
Sonko, un puma du parc Inti Warra Yassi

Allier voyage et travail

Sur des paquebots de croisière

Laura a adoré vadrouiller et elle cherche un boulot qui lui permette de à la fois de voyager et de découvrir le monde. Travailler sur un paquebot de croisière lui trotte dans la tête depuis un moment, elle décide donc de suivre son instinct. « On écoute bien trop souvent sa raison, on se pose beaucoup de questions au lieu de suivre son instinct et son cœur. »
Elle embarque sur la Royal Caribbean, une grande compagnie Américaine au poste des excursions. L’équipage est une grande famille. Tout le monde s’entraide et il y règne toujours une bonne ambiance. C’est d’ailleurs parmi les membres de l’équipage que Laura a rencontré les personnes les plus exceptionnelles.

L'équipe des excursions
Avec ses collègues devenus sa famille le temps d’un contrat

Les excursions

Laura adore le contact avec les gens. Son travail consiste à vendre les excursions quand le bateau navigue, puis à répartir des milliers de passagers dans les bus des différentes excursions quand le bateau est à quai. Laura participe aux excursions. Ainsi, au fil des escales, elle a nagé avec les raies dans les Caraïbes, visité Petra en Jordanie, admiré Kuala Lumpur et les Batu Caves, survolé la grande barrière de corail, exploré les fonds sous-marins aux Bermudes, aux Bahamas, à Haïti, pataugé dans des sources d’eau chaudes aux Azores, ou encore parcouru le site archéologique de Chitchen Itza et nagé dans les cenotes au Mexique.

Vol au dessus de la grande barrière de corail a Cairns, Australie
Vol au dessus de la grande barrière de corail

Sa destination préférée reste toutefois l’Alaska pour ses paysages magnifiques, sa faune et toutes les activités « nature » qui y sont offertes. Entre les vols en hélico pour se rendre sur les glaciers, les excursions pour aller voir les ours ou pêcher à la mouche, les sorties en catamaran ou en kayak pour voir les baleines, les orques et les phoques, les sorties en canoës, les randonnées, etc… « Pour les amoureux de la nature, c’est vraiment un endroit incontournable ! »
Après plusieurs saisons, Laura a envie de changement. Elle souhaite renouer avec les animaux et notamment les chiens.

Sur un glacier à Skagway en Alaska
Laura lors d’une excursion sur un glacier en Alaska

L’appel des animaux

Les guépards en Afrique du Sud

Laura passe un mois et demi en tant que volontaire dans un tout petit parc où il y avait une dizaine de guépards, des servals, des caracals, 3 hyènes, des marsupiaux et 2 lions, Chuck et Norris. « Comme en Bolivie, on nourrit les animaux et nettoie les enclos les matins, et les après-midis sont libres. On peut aller dans les enclos passer du temps avec les animaux. » Laura se souvient d’un serval qui vient tout le temps s’assoir sur elle pour faire sa sieste. « Sauf qu’une fois installé, il ne veut plus qu’on parte (il nous mord si on essaie), alors il faut toujours monter un stratagème pour attirer son attention ailleurs (lancer discrètement un caillou de l’autre côté de l’enclos pour qu’il aille investiguer le bruit)…Il y est tellement habitué que ça ne marche pas souvent….Il y a aussi une femelle qui essaie de nous « marquer » dès qu’elle peut, deux secondes d’inattention et hop…. »
Les guépards sont, pour la plupart, comme de gros chats, qui viennent en ronronnant pour des caresses. Cette expérience est tout aussi incroyable que celle avec les pumas en Bolivie. Mais voilà, Laura préfère les chiens aux chats. Et elle cherche à vivre une expérience tout aussi unique mais avec des chiens. L’idée des chiens de traineau lui trotte dans la tête et ne la quitte plus.

Un guépard du Daniell's Cheetah Project en Afrique du Sud
Avec Chiquita, un guépard a qui il est impossible de faire assez de caresses

Mes premiers chenils

En Août 2018, Laura trouve un poste de « handleuse » dans un chenil de 25 chiens. Le musher, passionné de traineau, entraine ses chiens pour des courses en Scandinavie. Laura apprend les bases de la gestion d’une meute de chiens et participe aux entrainements des chiens (hors neige).
Après un mois, Laura a envie de froid et de neige. Direction le Värmland en Suède, dans un petit chenil de 20 chiens tenu par une famille de Hollandais. Ils proposent des baptêmes, c’est-à-dire que les visiteurs s’assoient dans le traineau et font un tour de 5-6 km. La neige, les lacs gelés, les forêts d’arbres blancs, Laura est en extase devant ces paysages magiques. Elle reste un mois et demi puis cherche une structure plus « aventure « pour continuer avec les chiens.

Mooneye Sled Dog chenil dans le Varmland en Suède
Chenil « Mooneye Sled Dog » dans le Varmland

Découverte de la Laponie suédoise

Premiers pas chez Flarken Adventure

En surfant sur le web, Laura découvre le site de Flarken Adventure. Elle est tout de suite séduite par les raids en chien de traineau. Et mi-janvier 2019, elle arrive pour compléter l’équipe alors que la saison a déjà commencé. Après une période d’adaptation, faire connaissance avec l’équipe, avec les chiens, connaitre la routine et les taches quotidiennes à accomplir, Laura commence à beaucoup se plaire dans cet endroit. « On s’occupe bien des chiens et les voyageurs partent toujours ravis de leur séjour. Tout a été pensé, mesuré, calculé et organisé pour le bien être des voyageurs et des chiens. »

L'équipe de handleurs de Flarken Adventure en Laponie suédoise
L’équipe de handleurs (et Arrod) en pleine préparation de snack pour les chiens @Flarken Adventure

Des journées remplies avec les chiens

Il y a beaucoup de travail à faire, entre le nourrissage des chiens, la préparation des rations, le nettoyage des enclos, le déneigement, le ravitaillement de bois dans les différents bâtiments, la préparation des chiens et des traineaux avant les sorties, celle des feux du sauna et de la salle d’accueil, préparer les caisses de nourritures pour les raids en chiens de traineau ou pour les nuits en cabane, etc…Les journées sont bien rythmées et le temps passe vite.
La saison se termine bientôt et Laura n’a pas du tout envie de partir. Elle se plait et ne veut pas pénaliser l’équipe par son départ. Laura fonctionne par signe et celui-ci arrive : un handler doit rentrer précipitamment en France, elle décide donc de rester ! Elle finit la saison et revient au printemps pour aider à la gestion des chiens et au grand nettoyage du chenil (ratisser les enclos, désinfecter toutes les niches, etc…). Depuis Août 2019, Laura participe à la vie chez Flarken Adventure.

Entrainement des chiens d'automne en laponie suédoise
Entrainement des chiens d’automne @Flarken Adventure

Les raids en chien de traineau

Ce sont les raids chiens de traineaux qui ont vraiment attiré Laura. « Wow, ça doit être une sacrée aventure à vivre ». Elle participe en tant que handler à un premier raid en chien de traineau et repart sur un deuxième…. « C’est une expérience unique, on gère son attelage et très vite on lie une relation étroite avec ses chiens. Et puis la sensation de glisse dans ces paysages grandioses est indescriptible. Le soir, il y a l’ambiance au camp, le plaisir simple d’un bon repas partagé au coin du feu et les moments de partages entre les voyageurs. »

Cuisiner au feu de bois en laponie suédoise
Un bon repas au feu de bois en perspective

Mon raid en chien de traineau le plus « aventure »

Nous sommes en Janvier 2021, c’est le premier raid chiens de traîneaux de la saison. Une tempête de neige est annoncée. Grosses tombées de neige et des rafales de vent atteignant les 80 km/heure. « Les deux premiers jours du raid se passent sans difficultés. Le 3e jour, nous partons rejoindre le dernier camp et devons modifier tout l’itinéraire suite au 70 cm de neige tombé dans la nuit. Le vent glacé balaye la neige sur les pistes, et nous fouettent le visage ! Nous prenons le chemin le plus court pour arriver au camp et nous mettre à l’abri. Le vent tombe, la neige cesse, on a bon espoir pour le retour au camp de base le lendemain.
Sauf que pour rentrer au chenil ce jour-là, nous avons mis 12h (au lieu d’environ 5 heures). Nous quittons le camp à 9h30. Nous étions loin de nous imaginer que nous arriverions au camp à 22h !! »
Fabien, le propriétaire de Flarken Adventure, est devant en raquette pour faire la trace pour les chiens, 40 km de raquette en 12 heures. On n’en voit plus la fin !! Vers 18h, le groupe commence à fatiguer et demande constamment quand est ce qu’on arrive. Il est bien difficile d’estimer le temps que l’on va mettre pour rentrer dans ces conditions de neige. Alors je leur disais « bientôt » !
Heureusement, le groupe est jeune, motivé et en bonne forme physique. Une fois arrivé, très fatigués mais contents, ils sont fiers d’avoir vécu LE raid. Une vraie aventure comme ils n’en vivront jamais d’autres.

Attelage de chiens de traineau en Laponie suédoise
Le calme entre deux tempêtes. Fabien ouvre la trace en raquette devant les chiens @Flarken Adventure

Vivre en Laponie suédoise

Un paradis trouvé

Laura a trouvé son petit paradis. Depuis quelques années, son rêve est de vivre perdue dans la montagne avec ses 10 chiens. Alors à Flarken il n’y a pas vraiment montagnes, mais on est en pleine nature au milieu des bois. Il y a un fleuve à 200 mètres, des lacs et des rivières aux alentours et il y a, non pas 10 mais 100 chiens. De tous les endroits de la planète que Laura a visités, elle n’a jamais pu s’imaginer y vivre. Et à Flarken, ça s’est fait naturellement.
« Les chiens sont géniaux, ce sont des êtres tellement pures, aimants, ils sont toujours contents de nous voir. J’adore m’occuper d’eux et passer mes journées au chenil. Ici, tout est serein, tranquille, pas de bruit. La ville la plus proche est à 60 km. On vit proche de la nature, à son rythme et à celui des chiens. »
Il lui serait impossible de supporter la vie en Laponie suédoise l’hiver, le froid et les longues nuits en hiver, sans être dehors tous les jours par tous les temps. On respire le grand air, on profite de la nature qui nous entoure. Au final, on ne subit pas du tout l’hiver, on le vit à fond !
« Même si les températures sont en dessous de 0 °C 6 à 7 mois de l’année, on s’habitue. On s’habille en conséquence et notre corps s’adapte. »

chiots groenlandais en laponie suédoise
Les petits anges du paradis @Flarken Adventure

La parcours de Laura chez Flarken Adventure

Laura a commencé comme handleuse, et maintenant elle gère la logistique, les commandes de nourritures, les plannings, tout en continuant a être présente au chenil et sur les sorties en traineau. Il lui arrive aussi de guider les groupes pour les journées ski Altaï, raquette pêche et à la ferme à rennes. En mars 2021, Laura a guidé ses premières sorties en traineau. Laura s’occupe aussi du site internet Flarken Adventure avec l’aide précieuse de Julie, une super consultante en webmarketing.
L’été, Laura s’occupe des chiens, du potager, de récolter les baies pour les confitures qui sont servis aux voyageurs mais également les champignons que nous mettons dans les plats.

Cèpes de bordeaux en laponbie suédoise
En quête de cèpes de bordeaux en foret @Flarken Adventure

L’hiver, nous vivons à 100 à l’heure. Nous avons tout le temps plein de choses à faire : s’occuper des groupes, des chiens, de la nourriture, des infrastructures, etc…Alors Laura aime le calme de l’été, presque exclusivement dédié aux chiens, et à soi. C’est un moment réservé aux chiens. Ils se reposent, on peut passer plus de temps avec eux, les travailler, les sortir, reprendre les mauvaises habitudes, et Laura profite du calme de la forêt et de la sérénité du lieu. Flarken Adventure a récemment lancé des voyages de pêche et des séjours multi-activité, mais la capacité est plus limitée que l’hiver.

Des Chiens Groenlandais en balade en Laponie suédoise
Les chiots eux aussi profitent de l’été @Flarken Adventure

Tous les chiens de Flarken

Ce qui plait avant tout à Laura, ce sont les chiens. D’ailleurs, elle a toujours été plus à l’aise avec les chiens qu’avec les humains. Elle aime passer du temps avec eux, les câliner, les brosser, les balader. Créer un lien, les connaitre. Ils sont tous différents, ont tous des personnalités uniques. Certains sont sociables, de vrais pots de colles, ils veulent toute l’attention pour eux, d’autres sont réservés, s’ouvrent seulement après un temps d’accoutumance… À l’attelage, certains travaillent sérieusement, d’autres sont plus dissipés et se déconcentrent à la moindre occasion. Certains marquent leur territoire tous les 10 mètres, en profitent pour faire leur besoin dans une montée quand il faudrait forcer un peu, etc…
On lui demande souvent si elle connait le nom des 100 chiens. Bien sûr ! En 3 semaines, c’est appris. Laura connait leur personnalité, leur aboiement, sur quelle partie du corps ils préfèrent les caresses, leurs habitudes, etc. Elle sait lequel à tendance à maigrir (ou grossir) vite, les tailles de harnais de chacun, et sentir s’ils n’ont pas l’air dans leur assiette, etc…

Selfie avec 2 chiens nordiques en Laponie suédoise
Avec ses bébés devenu grands @ Falrken Adventure

Même si j’aime tous les chiens, Laura a une petite quinzaine de chouchous. « Tout comme avec les humains, je n’ai pas le même rapport avec chacun et j’ai un lien plus fort avec certains. Je veux pouvoir rendre la vie des toutous la plus heureuse possible, en instaurant un équilibre entre socialisation, travaille, jeu, caresses et amour, repos et discipline… » Un des projets de 2021 est de leur faire un grand parc d’ébats dans la forêt derrière le chenil pour qu’ils aient plus d’espaces pour s’amuser l’été.

Chien groenlandais en laponie suédoise
Gros câlin avec Kayak, un retraite @Flarken Adventure

Toujours plus loin avec les chiens

Laura s’intéresse à la communication animale. Une vidéo vue et revue des dizaines de fois l’interpelle. Anna, une communicatrice animale, change le comportement d’une panthère devant le regard incrédule des nouveaux propriétaires en communicant télépathiquement avec l’animal. Laura s’y intéresse. Elle suit d’abord une formation en ligne et s’exerce. Elle s’amuse à communiquer avec les chiens, mais aussi avec les animaux de compagnie de ses amis. Aujourd’hui, Laura suit une formation de Naturopathie animalière. Les chiens de Flarken Adventure ont un bel avenir…

Un chien berger allemand profite de la neige en Laponie suédoise
Che profite de la neige @Flarken Adventure

Un partage avec les voyageurs

Un autre aspect génial de Flarken, c’est la rencontre avec les voyageurs. C’est sympa de découvrir l’histoire de tous, de partager notre passion du Grand nord et des chiens, et notre quotidien. C’est vraiment agréable d’entendre les voyageurs parler avec entrain des personnalités différentes de leurs chiens, de les voir découvrir complètement un nouvel univers.

Gouter pendant le premier jour du raid en laponie suédoisse
Gouter autour du feux pendant le premier jour du raid @Flarken Adventure

Quel est l’avenir des voyages en Laponie ?

L’avenir des voyages en Laponie est prometteur. Avec le réchauffement climatique, le sud de l’Europe a de moins en moins de neige. En Laponie suédoise, cela se ressent aussi. Les locaux disent qu’on a perdu deux mois d’hiver, un mois à l’automne et un mois au printemps. La neige est de fin Novembre – début Décembre à mi-Avril. La Laponie suédoise est très loin du tourisme de masse qu’on peut observer en Laponie finlandaise.
« Je pense qu’il y a un changement de mentalité chez les gens qui vont maintenant préférer les lieux moins touristiques et moins fréquentés. La Laponie suédoise est parfaite pour ça, j’espère que le tourisme ne se développera pas trop, que les structure resteront petites et familiales pour conserver cette authenticité. »

Le camp de base de Flarken Adventure en Laponie suédoise
Les belles lumières hivernales sur le camp de base @Flarken Adventure

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